Michael Audette est violoniste métis, ambulancier et organisateur des performances live pour son orchestre.
À 28 ans, Audette a vingt-quatre ans d'expérience sur le violon. Il a commencé à un très jeune âge grâce à son grand-père. Le grand-père d'Audette était violoniste lui aussi.
« Je voulais suivre dans ses traces, » dit Audette.
À quatre ans, son grand-père lui a donné son premier violon. Il commença des leçons et chaque dimanche il jouait pour son grand-père les chansons qu'il a apprises. Audette attribue le début de sa vie comme musicien à son grand-père.
« C'est à cause de lui que j'ai appris. »
Son grand-père ne peut plus jouer le violon, c'est maintenant à Audette de le jouer. Ça lui emporte un certain sentiment au cœur, de jouer quelque chose avec tellement d'histoire et d'amour.
« C'est moi qui fais encore chanter son violon. Cela signifie beaucoup pour moi, » dit'il.
La musique métisse est son préféré à jouer. Lorsqu'il a commencé à jouer le violon, c'était la musique métisse qui l'a rendu accro ; de retourner à ses racines, de jouer avec son grand-père, c'est la fondation de tout qu'il fait de ces jours-ci. L'artisan doit beaucoup à jouer le violon au style métis. Quand Audette joue le violon il pense toujours, la musique métisse, c'est la musique de bon vieux temps. Cette musique l'inspire, il aime voir les gens danser, même si c'est dans la chaise, ou qui tapent les mains. Si sa musique te fait vouloir bouger, de s'amuser, il va jouer avec plus d'énergie, et il jouera mieux. C'est un cercle. Audette est toujours nerveux. Mais aussitôt qu'il commence à jouer, les nerfs disparates. Il pense à tous les heurs d'entrainement qu'il a mis, toutes les heures de travail et tout cela pour ce moment, sure cette estrade. Il faut jouer le mieux qu'il peut pour la seule chance qu'il a.
Ce qu'il aime le plus c'est jouer le violon au style métissé, ça retourne aux vieux temps quand il avait seulement un violon comme instrument qu'il pouvait amener sur les trajets. Les soirs, quand les ancêtres faisaient le portage, le violon était le seul instrument qu'ils écoutaient. Il fallait taper les pieds, d'accentuer les notes avec l'archet.
« Même avec seulement le violon et rien d'autre, dans l'archet, dans la musique, dans l'accent c'est comme avoir un batteur, une section rythmique dans la musique, qui fait les gens danser. Quand tu l'attends, tu connais immédiatement, "ça, c'est la musique métisse." C'est là où je trouve que la musique métisse brille fort, particulièrement quand c'est seulement le violon qui joue. »
Ce n'est pas tous temps faciles. Audette travaille à plein temps comme ambulancier, il travaille avec son orchestre et faut parfois organiser son horaire de nouveau pour assurer qu'il ne manque aucune performance. Normalement, il essaie de trouver quelqu'un au travail qui peut lui remplacer quand il a une performance. Ou d'utiliser son temps de vacances. Les gros festivals sont plus faciles, parce qu'ils sont en même temps chaque année. Mais beaucoup de temps, il demande à ses coéquipières pour échanger des jours de travail. Il est toujours prêt pour remplacer les autres s'ils ont besoin.
« Les personnes au travail veules que je joue alors ils fondent des sacrifices pour moi et en retour je les fais pour eux. »
Il travaille dans une communauté qui veut qu'il réussisse.
Quand Audette ne travaille pas comme ambulancier, ou avec l'orchestre, il joue solo pour plusieurs festivals, comme Festival du Voyageur. Il aime beaucoup quand la Fédération Métisse du Manitoba (FMM) l'appelle pour jouer.
« Les projets sont toujours autour des choses que moi je tiens près de mon cœur. La musique métisse, l'histoire, c'est qui je suis. Quand la Fédération Métisse du Manitoba m'appelle, je saisis l'occasion. Je suis toujours disponible pour eux. Leur travail, et la musique que moi je joue, it goes hand in hand. Si je peux promouvoir la culture métisse avec ma musique, c'est certain que je serai là. La plateforme du FMM, leurs valeurs, ça tient avec mes valeurs, » dit-il.
Audette aimerait faire la musique à temps plein. Il a de la patience et joue tout les concerts qu'il peut. Si quelque chose de nouveau vient, il n'a pas peur de se lancer dans les nouveaux défis. Il aimerait aussi écrire de la musique.