Artisan du Mois Nathalie Lafond

May 2, 2022

Nathalie Lafond a récemment redécouvert son héritage métis. Elle s'est lancée complètement dans la culture et se trouve plus confiante grâce à sa nouvelle identité.

Nathalie Lafond est une artisane métisse qui trouve de l'intérêt dans de nombreuses formes d'art. Elle a commencé très jeune à explorer toutes sortes de médiums d'arts avec sa grand-mère. Le plus gros passe-temps de sa grand-mère était le tricot, mais elle l'a légué l'appréciation à explorer pleins d'arts textuels.

« Que ce soit le crochet, la couture, la photographie, les bouquets de fleurs, les plateaux de nourritures, ou bien même de la colle et des pommes de pin défait et restructuré en un art complètement unique, elle m'y a exposé à un immense bon début, » dit Lafond.

 


Le premier travail elle a cousu, une couverture pour son fils. (fabriquer 1995-1996) Elle a brodé à la main les 26 carrés.

Lafond a passé ses années à explorer beaucoup d'art et a développé une appréciation de tout ce qui peut constituer un art, surtout la couture. Lorsqu'elle a déménagé de St Jean-Baptiste à Winnipeg, elle a pu dédier un espace juste pour sa machine à coudre. De là, l'espace a grandi et est devenu plus qu'un passe-temps.

Elle a toujours voulu avoir sa propre entreprise, et en 2013 ses lancé activement en « mini-business » de couture.

'Mon bonheur' était un méli-mélo de tout ce qui intéressait Lafond. Quand elle a commencé, elle n'était pas certaine de la façon dont elle allait vendre ses produits. Elle a commencé par les mettre sur Facebook. Elle a ensuite décidé de participer dans les marchés des fermiers comme ses parents avant elle. L'artisane explique qu'elle adorait l'atmosphère, mais n'a pas réalisé le montant de travail qu'il lui fallait pour son kiosque.

« Les gens arrêtent quand tu as beaucoup à voir ou que c'est vraiment unique, mais ça ne veut pas dire qu'ils vont l'acheter. J'ai commencé à produire beaucoup de choses pour répondre à ce qui était populaire au marché, au lieu de me spécialiser dans un domaine. Alors j'achetais plus de matérielles, j'avais plus de stock. Je passais les samedis au marché et tout le reste de la semaine à préparer pour le marché. »


Cravate pour chien

C'était la vie de Mon bonheur de produire beaucoup d'articles et les vendre avant que les goûts changent. Quelques objets qu'elle vendait étaient des bandeaux, des sacs, des nounours en forme de monstre, des jouets pour bébé, des cartes de vœux, et plus. L'artisane aimait ce qu'elle faisait sauf qu'elle manquait une confiance de bien valoriser son travail et alors d'accorder un prix qui reflétait un profit.


Nounous de monstre avec une poche.

À un temps, elle a réalisé qu'elle ne faisait plus d'argent, il fallait qu'elle arrête. Elle travaille maintenant avec la Fédération Métisse du Manitoba (FMM).

Lafond continue de coudre pour des commandes spécialiser, mais ce n'est plus la ou elle passe la grande majorité de son temp . C'est maintenant plutôt un passe-temps qu'un travail.

« Pour l'art, ça prend beaucoup de temps, et il faut que tu trouves les gens qui l'apprécient et qui vont payer pour valoriser ton temps. »

En même temps qu'elle a pris la décision d'arrêter de coudre à pleins temps, Lafond est retourné aux études universitaires pour accomplir ce qu'elle n'avait pas fini il y a plus de 25 ans.

« Pour 25 ans, j'ai mis le bien-être de ma petite famille avant toute autre décision et c'était le temps de me donner cette même attention. Ce fut une de mes meilleures décisions, et entre autres, ma donnée l'immense cadeau de découvrir mon identité métisse. »

Nathalie Lafond a grandi sans aspect de la culture métisse. Pendant sa jeunesse, être métis n'était pas quelque chose que les individus admettais ouvertement dans son village. Comme adulte, Lafond a découvert son héritage lorsque son père l'a encouragé de faire demande pour sa carte de citoyenneté. Au temps, elle n'a pas trouvé la carte importante et a continué sa vie de jeune famille sans grande pensée.

« Ça m'a pris juste à ce que je suis dans le rôle que je suis maintenant (avec la FMM), de réaliser comment la carte de citoyenneté est signifiante. C'était un moment important quand j'ai reçu ma carte, » raconte Lafond.

La carte de citoyenneté l'a permis d'affirmer et de récupérer son héritage métisse.

« Je n'ai pas vécu être métisse dans mon passé car je n'avais aucune personne pour m'entourer avec (la culture). »

Maintenant Lafond peut être fière de sa culture. À l'université, elle a suivi des cours qui lui ont fait découvrir. Elle a suivi plusieurs cours par rapport aux métis, qui lui ont donné le sentiment de connaitre d'avantage, ce qui lui a donné plus de confiance. Travailler pour la FMM la aussi permis de bâtir sur son expression métisse, entre autres dans ses formes d'arts.


Perler et cousu à la main.

« Je suis plus confiante. J'ai amassé une plus grande fierté du côté personnel et pour mon peuple. En plus, je suis amplement plus consciente du rôle que j'ai pour tous les métis qui me suivront. D'abord, je connais la responsabilité de vivre ma culture métisse pour ne pas la laisser partir pour toujours, » dit-elle.

Lafond a commencé à intégrer des aspects métis dans son art. Elle a maintenant appris le perlage, un travail qui prend beaucoup de temps et qui ne peut pas être reproduit trop facilement, mais qui l'apporte beaucoup de bonheur.


Petit sac

En ce moment, le gros projet pour Lafond est une commande considérable de sacs pour le département d'apprentissage et de la garde d'enfant avec la FMM.

« J'adore les projets uniques. J'ai fait pleins de sacs auparavant, mais pas tout à fait avec un thème comme celui-ci. Avec le temps, j'ai finalement trouvé un tissu avec thème métis et sans aucun doute je l'ai acheté sans même un projet spécifique en tête. Il est resté là quelques mois, car je travaillais à plein temps et j'étais en pleins milieux d'autres projets. Quand la fête de ma belle-fille approchait, je voulais lui faire quelque chose de spécial avec ce tissu. Elle prend toujours le temps et l'effort pour les cadeaux bien pensé et personnel aux autres. Alors c'est l'fun de créer quelque chose de spécifique pour quelqu'un que tu sais va sûrement l'apprécier. J'ai créé un sac métis. Alors voilà où vient l'inspiration. Une personne la vue quand elle l'a utilisé, l'a aimé autant qu'elle et moi, et m'a demandé d'en créer 50 ! »

Lafond explique, le support que la FMM donne, c'est ça que les petites entreprises ont besoin pour qu'elle survive. La FMM valorise son temps et c'est pourquoi elle était excitée de travailler avec eux.

Lafond continuera à coudre dans son temps libre et pour des projets qui l'intéresse. Son histoire de découvrir son héritage n'est pas unique. C'est pourquoi il est important de continuer à partager la culture pour éclairer un chemin vers leurs ancêtres. Nathalie Lafond est une femme métisse qui continuera à partager ses arts.

« En mi - vie, j'accroche un espoir pour le futur des femmes métisses. Par l'entremise de mes cours universitaires, j'ai pu explorer ce thème d'une façon que je n'aurais jamais fait autrement, et je sais que j'en ai tellement plein d'autres à apprendre. Soutenir le rôle de femme métisse en arts m'est proches aux cœurs et j'y tiendrai d'une façon ou d'un autre pour le restant de mes jours. Celle-ci m'est profondément importante. C'est de plus en plus commun d'apprendre et de reconnaître que les femmes métisses sont grandement le véhicule pour la transmission de culture. Et c'est pour cette raison que notre peuple en entier en profite quand les femmes en arts sont actives et transmette leur connaissance aux générations futures. »

 


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B300-150 Henry Avenue, Winnipeg, Manitoba, R3B 0J7

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