MMF and other Indigenous Governments collaborate to honour residential school survivors

July 5, 2022

The Honouring Our Children event centred on the theme of unity and working together to move forward. 

Residential school survivors shared their stories on the grounds of the former Portage la Prairie Indian Residential School, now a national historic site, at an event centred on the theme of unity and working together to move forward. The Manitoba Métis Federation (MMF) joined other Indigenous Governments and the province at the Honouring Our Children event on June 15 at Long Plain First Nation for an announcement on the identification, commemoration, and protection of burial sites of children who attended residential schools. 

The recently formed First Nations, Inuit and Red River Métis Council, alongside the Government of Manitoba, announced the allocation of $2.5 million to Indigenous governments and organizations to help co-develop Indigenous-led approaches to find and memorialize missing children and promote collective healing and reconciliatory action. Of that funding, $240,000 will be shared equally between the MMF and the Manitoba Inuit Association. The Council is comprised of the MMF, the Manitoba Keewatinowi Okimakanak, the Southern Chiefs' Organization, the Manitoba Inuit Association, and the Assembly of Manitoba Chiefs. 

Gary Lepine and Johnny Dietrich performed a Métis Honour song at the event.  

Andrew Carrier, MMF Minister of Residential Schools, said the funding allocated to the Métis Government will be directed to its Pekeywaytahihnan nutr zanfaan leur zisprii 
(We are bringing our children's spirit home) program.  

"With the creation of the First Nations, Inuit, and Red River Metis Council, our government will finally begin to answer the many questions our families and Nation have been asking for a long, long time. And thank God for the Truth and Reconciliation Commission's Calls to Action 75 and 76, to bring this matter to the light," he said, referring to calls upon the federal government to work with Indigenous communities, governments, survivors, churches, and landowners to develop strategies and procedures for the ongoing identification, documentation, commemoration, and protection of residential school burial sites. "The funding provided will assist us in our work to search for our children under the Pekeywaytahihnan nutr zanfaan leur zisprii (We are bringing our children's spirit home) program. Our first task as a government under this program is to conduct research and work with families who have lost loved ones, and to determine where the children went to school." 

Andrew Carrier, MMF Minister of Residential Schools, said the funding allocated to the Métis Government will be directed to its Pekeywaytahihnan nutr zanfaan leur zisprii (We are bringing our children's spirit home) program. 

Premier Heather Stefanson underscored the importance of collaboration in this work. 

"We are proud to move forward together in this important healing process. We recognize this work must be Indigenous-led, which is why we are flowing our financial investments directly to key Indigenous governments and organizations to enhance resources, provide community supports, and to build structures to prioritize families and survivors," she said. "Every child matters, and it is our duty to help First Nations, Inuit, (and) Métis reclaim the dignity of these children as human beings whose ties with their loving families and communities were tragically severed because of the residential school system."  

Charlotte Nolin - Métis Two-Spirit Elder, Knowledge Keeper, and Sixties Scoop survivor - offered a message of resilience.     

A day school survivor himself, Minister Carrier spoke on the necessary healing work to be done. 

"The Manitoba Métis Federation, as the national government of the Red River Metis, we're invested in the healing of our families who have lost loved ones and experienced harm because of the residential and day school system," he said.  

"Today, we reflect on those children that are lost, and the necessary work required to bring them home. We also reflect on the long-term intergenerational trauma of survivors and their families, including the loss of identity, culture, and connection with our community." 

Charlotte Nolin - Métis Two-Spirit Elder, Knowledge Keeper, and Sixties Scoop survivor - offered a message of resilience.   

"When I walked in this building this morning, I realized that we can't change the past. But we can come together and change the present so that the future of our children will be a good one," she said. "Our people, our Indigenous people, have been here for thousands and thousands of years, and we've survived everything that's been put in front of us. And we will continue to survive. We will continue to flourish. We will continue to raise our families, raise the future generations." 


La FMM et d'autres gouvernements autochtones unissent leurs efforts pour rendre hommage aux survivants des pensionnats autochtones

Cérémonie Honouring Our Children (Honorons nos enfants), axée sur l'unité et la collaboration pour aller de l'avant.

Les survivants des pensionnats ont raconté leurs histoires sur les terrains du pensionnat autochtone de Portage la Prairie, aujourd'hui devenu un site historique, à l'occasion d'une cérémonie axée sur le thème de l'unité et de la collaboration pour aller de l'avant. La Fédération des Métis du Manitoba (FMM) a participé, conjointement avec d'autres gouvernements autochtones et le gouvernement provincial, à la cérémonie Honoring Our Children (Honorons nos enfants) le 15 Juin, qui s'est déroulée dans la Première Nation de Longue Plaine pour annoncer les travaux de recherche en vue d'identifier, de commémorer et de préserver les lieux de sépulture des enfants qui ont fréquenté les pensionnats autochtones.

Le Conseil des Premières Nations, des Inuits et des Métis de la rivière Rouge et le gouvernement du Manitoba ont annoncé l'octroi de 2,5 millions de dollars aux gouvernements et organisations autochtones pour les aider à concevoir des approches autochtones pour retrouver les enfants disparus, leur rendre hommage et promouvoir une action collective de guérison et de réconciliation. De cette somme, la FMM et l'Association des Inuits du Manitoba se partageront 240 000 $. Le Conseil regroupe des représentants de la FMM, du Manitoba Keewatinowi Okimakanak, de la Southern Chiefs' Organization, de l'Association des Inuits du Manitoba et de l'Assemblée des chefs du Manitoba.

Gary Lepine et Johnny Dietrich ont interprété un chant d'honneur métis durant la cérémonie.

Andrew Carrier, ministre des pensionnats de la FMM, a dit que les fonds octroyés au gouvernement métis seront investis dans le programme Pekeywaytahihnan nutr zanfaan leur zisprii (Nous ramenons l'esprit de nos enfants à la maison).

« Grâce à la création du Conseil des Premières Nations, des Inuits et des Métis de la rivière Rouge, notre gouvernement pourra enfin commencer à répondre aux nombreuses questions que nos familles et notre Nation se posent depuis tellement longtemps. Nous remercions également Dieu pour les appels à l'action 75 et 76 de la Commission de vérité et réconciliation qui permettront de faire la lumière sur cette tragédie », atil affirmé, faisant allusion au travail effectué en collaboration avec les communautés autochtones, les gouvernements, les survivants, les églises et les propriétaires des terrains dans le but d'élaborer des stratégies et des méthodes d'identification, de documentation, de commémoration et de préservation des lieux de sépultures des pensionnats. « Les fonds nous seront utiles dans la recherche que nous menons dans le cadre du programme Pekeywaytahihnan nutr zanfaan leur zisprii (Nous ramenons les enfants à la maison) pour retrouver nos enfants. En tant que gouvernement, notre première tâche dans le cadre de ce programme est de faire des recherches en collaboration avec les familles qui ont perdu des êtres chers et de déterminer où les enfants ont été scolarisés. »

Andrew Carrier, ministre des pensionnats autochtones de la FMM, a dit que les fonds octroyés au gouvernement métis iront directement au programme Pekeywaytahihnan nutr zanfaan leur zisprii (Nous ramenons les enfants à la maison).

La première ministre Heather Stefanson a souligné l'importance de la collaboration dans ce travail.

« Nous sommes fiers d'avancer ensemble dans cet important processus de guérison. Nous savons que ce travail doit se faire sous la direction des Autochtones et c'est pourquoi nous versons les fonds directement aux gouvernements et organisations autochtones clés dans le but d'accroître les ressources, de fournir un soutien communautaire et de mettre en place des structures en mettant l'accent sur les familles et les survivants, expliquetelle. Chaque enfant est précieux, et il est de notre devoir d'aider les Premières Nations, les Inuits et les Métis à défendre la dignité des êtres humains que sont ces enfants dont les liens avec leurs familles et leurs communautés ont été brisés à cause du système des pensionnats autochtones. »

Charlotte Nolin - aînée métisse bispirituelle, gardienne du savoir et survivante de la rafle des années soixante - a transmis un message de résilience.

Luimême survivant d'un externat, le ministre Carrier a parlé de l'importance du travail de guérison à faire.

« En tant que gouvernement national des Métis de la rivière Rouge, la Fédération des Métis du Manitoba ne ménage aucun effort pour favoriser la guérison des familles qui ont perdu des êtres chers et subi des préjudices à cause du système des pensionnats et des externats autochtones, » atil fait remarquer.

« Aujourd'hui, nous pensons à ces enfants disparus et au travail que nous devons faire pour les ramener à la maison. Nous n'oublions pas non plus le traumatisme intergénérationnel à long terme des survivants et de leurs familles, ainsi que la perte de leur identité, de leur culture et de leur lien avec la communauté. »

Charlotte Nolin - ainée bispirituelle métisse, gardienne du savoir et survivante de la rafle des années soixante, a transmis un message de résilience.

« En entrant dans ce bâtiment ce matin, j'ai compris que nous ne pouvons pas changer le passé. Mais nous pouvons conjuguer nos efforts pour changer le présent afin que nos enfants aient un bel avenir, atelle dit. Notre peuple, notre peuple autochtone, occupe ces terres depuis plusieurs milliers d'années et nous avons survécu à tous les obstacles que nous avons rencontrés sur notre chemin. Et nous continuerons à survivre. Nous continuerons à nous épanouir. Nous continuerons à élever nos familles, à élever les générations futures. »

 


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